A l'abordage, défi N° 90 : un mot pour un autre
La conférence (défi croqueurs de mots )
Chers lecteurs, chères lectrices, c’est avec un grand plaisir que je vous annonce ce nouveau défi des croqueurs de mots, la communauté de Pascale, avec pour cette quinzaine Suzâme à la barre.
Mais je cède la place à monsieur le délirant qui vous le présentera bien mieux.
Monsieur le délirant, c’est à vous !
Merci.
Chers lectrices, chers lecteurs, bonjour.
La causerie de ce lundi, en réponse au défi lancé par Suzâme en ces termes :
C’est la fête sur le bateau,
sur la place
ou
n’importe où (île, autre planète).
Il y a de l’ivresse dans l’air. Certains dansent et titubent et surtout l'animateur dit n'importe quoi en confondant les mots.
Ecrire un texte sous la forme de votre choix (présentation d’un spectacle, monologue, poésie, chanson ou dialogue) en substituant et répétant un mot et un seul qui n’a aucun rapport avec le mot correct. Ce mot de remplacement s’en approche par le son, une ou deux syllabes et cela amène un texte décalé, amusant, et non dénué de sens … et cela devient un quiproquo rigolo.
portera sur deux points.
En tout premier, l’importance des blagues dans notre vie, puis combien de temps gigotons-nous pour écrire un article.
Je vous souhaite un très agréable moment, et je laisse la place à notre premier invité et orateur :
Merci monsieur le délirant.
Ma causerie portera donc sur l’importance des blagues dans nos vies.
Qu’est-ce que les blagues ? Un espace de libre expression, en tout premier. Un moyen, parfois, d’exprimer nos émotions les plus intimes. Nous parlons, nous échangeons, nous partageons nos blagues avec d’autres et nous leur rendons visite. La vie du blagonaute en est transformée, illuminée et les instants pris pour lire des pages de blagues sont comme autant de petites iles dans nos journées. De petites iles ensoleillées, qui nous font le plus grand bien. Attention, je ne dis pas qu’il faut négliger la vie en dehors des blagues, mais avouez que nous serions bien tristes sans cela.
C’est donc sans crainte de me tromper que j’affirme que les blagues tiennent une grande place dans notre quotidien, pour notre plus grande joie.
Monsieur le délirant, je vous redonne la parole.
Merci cher ami, mais je ne la garderai que pour annoncer votre éminent collègue, qui vous entretiendra du temps passé à gigoter sur un billet.
Monsieur le délirant, mesdames, messieurs.
Nous le savons tous, le temps passé à gigoter sur l’écriture d’un billet, varie au plus haut point d’une personne à une autre. Je peux même affirmer qu’il varie d’un article à l’autre pour la même personne.
A-t-on une photo à présenter ? Son auteur se concentrera davantage sur la mise en page, sans écrire plus qu’une légende. Veut-on écrire une nouvelle, notre auteur passera beaucoup plus d’heures à gigoter, parfois même deux ou trois jours. A-t-il une nouvelle idée ? Il faudra la noter au plus vite, de crainte de la voir partir, fusse en pleine nuit. Veut-il retoucher un détail de son texte ? L’ordinateur devra être rouvert, la coquille débusquée, la virgule déplacée et replacée, jusqu’à un résultat au moins satisfaisant. Va-t-il arrêter de gigoter pour autant ? Certes pas, il ou elle continuera d’analyser son texte, son poème jusqu’à sa présentation … et un prochain défi.
Je pense donc que de tout cela émerge un exercice des plus salutaires, valorisant et satisfaisant pour nos esprits, et que je ne saurais trop recommander.
Il me permet de vous dire sans crainte de me tromper, ainsi que Descartes le fit :
Gigoto ergo sum !
Merci de votre attention ! Monsieur le délirant, un petit mot pour conclure ?
Merci cher confrère, mais pourquoi conclure si vite ? Il reste certainement des questions, et puis la visite des blagues pour ce défi, reconnaissant par là même ce temps dédié à gigoter dont vous nous avez parlé.
Merci à vous tous pour votre présence à cette causerie et votre attention.
Clap, clap, clap, clap, clap, clap …