Rencontre de blog: le musée du Montparnasse
Ce samedi, j'avais rendez-vous dans un musée qui jusque là m'avait échappé .
Suzâme m'entrainait pour une visite détaillée du musée du Montparnasse, et une exposition consacrée au poète éditeur Pierre Seghers ...
Nous nous retrouvons dans l'avenue du Maine, noyée de soleil et surchauffée en cette fin de semaine estivale d'Octobre.
Notre plaisir de nous revoir est grand, et d'un pas décidé nous entrons dans la "cité" qui abrite le musée.
Un passage ombragé par les plantes grimpantes et leurs feuilles, où règne une fraîcheur délicieuse, tandis que la tour Montparnasse se dresse dans le ciel sans nuages, un peu plus loin.
Une fois entrées, la petite contribution payée, tout de suite le choc. Les poètes de la résistance et leurs écrits. Des portraits, des feuilles manuscrites qui nous frappent.
Sur le mur, je me fige devant cette illustration du célèbre poème d'Eluard peinte par Fernand Léger
Plus facile d'approche, les autres salles présentent des poètes, et les collections éditées par Pierre Seghers.
Les dessins de Cocteau enchantent l'oeil
Tandis que des lettres et des enveloppes manuscrites illustrent les liens entre les auteurs et leur ami
Une illustration pour un des volumes, attire mon regard. Elle est de Raymond Gid
La tête pleine de poésie et de livres, nous sortons du musée pour nous diriger vers le fond de la cité, où une table accueillante et ses chaises, nous offrent une pause agréable. Puis nous entrons dans un autre espace.
Sobre, dépouillé, il s'agit de l'espace Kracjberg, un sculpteur brésilien qui partage sa vie entre Paris et Brésil, et réalise ses oeuvres à partir de matériaux récupérés de la forêt.
C'est aussi un manifeste pour la préservation de l'Amazonie...
Celle-ci est faite de boules de palétuviers, et pigments naturels...Je ne pouvais résister à cet ombre et lumière !
Nous nous sommes attardées longuement dans cette exposition, seules avec un jeune homme qui veille à l'entrée, n'abandonnant les lieux qu'à la fermeture !
L'avenue du Maine était toujours sous le soleil à notre sortie, et une terrasse de café aérée et à l'ombre nous a accueillies, pour un thé bien mérité.
Oserai-je le dire ? Nous avons beaucoup parlé écriture, et nous nous sommes surnommées "les nouvelles parnassiennes" -excusez du peu - ce qui nous a bien fait rire !
La suite de cette visite est chez Suzanne : lien
A bientôt pour de nouvelles visites !
Bisous