Psyché
Je suis seule et je désespère
Amour, mon amour.
Jadis enchaînée en offrande
J’attendais la mort, effrayé, apeurée.
Une brume m’enveloppa, douce et caressante.
En ce lieu je me suis éveillée, et je cessais de craindre
Mais j’étais solitaire.
Des mains invisibles me servaient le nectar.
Des instruments inconnus jouaient des airs suaves
Des fleurs parfumaient ma couche le soir venu.
Mais j’étais solitaire.
J’ai erré dans ce palais, espérant de toute mon âme
Quoi ?
Je l’ignorais.
La tristesse m’envahissait.
Etait-ce la réponse des Dieux ?
La solitude de tous temps écrite ?
Et je regrettais la mort
Des bras m’ont entourée,
Nuit noire venue
Une bouche m’a embrassée
Des mains m’ont caressée
Et j’ai été aimée.
Mais il fallait plus,
Il fallait voir, et pourtant j’avais peur.
Je craignais un monstre,
J’ai vu un dieu
Il a disparu en me méprisant
Les jours s’écoulent
Vides.
Je les traîne dans le palais désert et froid
J’attends les nuits, où pas une lueur ne brille
Cette nuit, peut-être ?
