Papotage chez Patricia
Papotage autour d’un déménagement
Bonjour les aminautes ! Aujourd’hui c’est papotage chez Patricia. Nous sommes entre nous, et nous bavardons. Nous nous racontons de petites histoires, ce qui nous a frappées, ce qui nous a intéressées.
Moi, ces derniers temps, ce qui m’a occupée un bon moment … c’est mon déménagement ! J’en vois qui sourient déjà ! Et oui, ça va vous rappeler de bons souvenirs.
Reprenons depuis le début.
J’ai eu les clés de mon nouveau petit domaine le 10 février, et je devais y arriver le 17. Donc, une semaine pour faire le maximum, histoire de ne pas se retrouver dans le chaos total en fin de semaine (le 17 était un vendredi)
Premier point, la place, car j’ai diminué de surface, d’environ la moitié, pour un grand studio. Calculer, voir ce qui pouvait tenir, et éventuellement ce que je ne pouvais garder. Et surtout, comment faire entrer dans deux placards ce qui tenait dans trois ! Vous voyez le challenge.
Heureusement, les deux endroits ne sont guère éloignés l’un de l’autre. Et me voilà partie pour plusieurs voyages par jours, deux ou trois, avec valise à roulettes, pour emmener mes vêtements. Les placards se remplissent, se remplissent, et finalement, en poussant bien, avec énergie, tout tient. Retrouver quelque chose, c’est une autre histoire, mais on verra plus tard. Ensuite la vaisselle. Il faut savoir que je ne suis pas ce que l’on appelle une cuisinière, et mes deux assiettes et deux couverts d’usage quotidien devraient être vite déplacés, oui mais … Il y a des choses jolies, auxquelles on tient… donc autre série de petits trajets avec poussette cette fois, pour emmener la vaisselle. Autre négociation avec les placards, on empile, et ça va, ouf !
Le jeudi est arrivé, veille du jour J.
C’est le jour où un déménageur doit venir pour emballer les choses fragiles. A 7 heures et demi, sonne à la porte un jeune homme, armé de moult cartons et rouleaux d’adhésif (moi qui ne suis pas du matin) Sous mon œil un peu flou, il commence à emballer tout ce qui lui tombe sous la main de fragile, et ce qui est à côté aussi. Je le laisse faire, et vaque de droite et de gauche, constatant la montée des cartons dans l’entrée, dans le salon, un peu partout. Je sauve la télé de justesse (pour le soir) et fais des circuits autour des paquets. Il repart vers midi, à demain. Moi, je laisse le chantier avec soulagement, et vais réceptionner mon canapé-lit dans le studio. Une belle bête de 130kgs fort confortable, et qui me permet de concrétiser le projet de dormir tout de suite dans mon nouveau séjour.
Petit dîner au milieu des cartons qui me surveillent, un ultime voyage avec le restant de linge et de vaisselle vers minuit, et dodo dans le studio encore tout nu.
Je me réveille plutôt tranquillement vers 7h30, ouvre mon portable comme d’habitude, et là sonnerie !
Madame, nous sommes à la porte, on sonne et personne n’ouvre !
Là, je reconnais que je n’ai peut-être pas assez précisé que je n’y serai pas… Bref, le gardien a les clés, et ils peuvent entrer. A 9 h pile poil, les voilà arrivés, avec meubles et armée de cartons, qui s’empilent, qui s’empilent… jusqu’au plafond. Ohlala, comment est-ce que je vais faire ??
Les meubles sont déposés, l’armoire remontée… oui mais … où sont mes petites malles d’objets divers ?? Celles qu’il fallait prendre dans le placard de l’entrée ? Et mon grand ventilateur ? J’avais pourtant bien spécifié dans la liste que j’ai laissée. Le jeune homme me dit qu’il n’y a rien à ce sujet sur la liste, mais comme il l’avait amenée, je peux lui montrer que c’était bien écrit …au dos ! Il n’avait juste pas retourné la feuille. Trajet express dans l’appartement pour reprendre les objets oubliés, retour dans le studio avec tout cela, et arrive le moment de régler le solde. Oui mais … Le jeune homme a si bien tout emballé, qu’il a pris au passage le sac avec le liquide et les chéquiers, je n’ai rien avec moi. Panique à bord, recherche dans les cartons, mais évidemment, dans un tel fouillis on ne peut rien retrouver, et mon jeune gars estime que j’ai dû le mettre dans un autre endroit. Mais non ! Moi je n’ai pas emballé mon sac !
Je réussi à rester zen, mais ils repartent sans que je puisse payer, ce sera pour plus tard, la semaine prochaine. Il est 14h me voilà seule face à l’armée des cartons, faisant des zigzags pour déballer tout cela. Je peux dire que je n’ai pas faibli, car à une heure du matin l’adversaire était vaincu. Un ultime voyage en ascenseur pour descendre les derniers combattants défaits, ouverts et vides. Bien sûr le sac avec les chéquiers était dans le dernier, sous la pile, avec les objets décos.
Après cela, il m’a fallu encore une bonne semaine pour que tout soit en ordre, et que je puisse circuler dans mon petit domaine sans avoir l’impression de faire du saute-mouton. Beaucoup de stress, mais finalement tout s’est plutôt bien passé, je n’ai rien perdu et rien n’était cassé.
Vous vous en doutez, je continue de ranger, de déplacer de petites choses, le temps que tout trouve sa place, de retrouver des choses dans des endroits inattendus, mais je peux souffler (j’espère)
La prochaine fois … pas tout de suite !!