Le voyage : l'embarquement dans la sphère

Publié le par Hauteclaire

Voilà un mois que je ne vous avais plus emmenées en voyage !

Reprenons avec nos héros (et si vous voulez lire depuis le début, la rubrique est en lien à gauche)

 

Embraced_WS_by_casperium.jpg

 

 

 

     Nous étions quelques-uns au pied du laser géant qui occupait le centre de la sphère, et nous le regardions, sans rien dire.

J’étais à mon tour entré dans la sphère, suivi de cinq membres supplémentaires de l’équipage. Nous avions parcouru ce dédale de coursives, évalué les capacités de l’engin, et le nombre de personnes qu’il pouvait transporter. C‘était encore plus considérable  que ce que nous avions pensé.

C’était donc là l’appareil  qui nous avait détruit, au moins en partie. Le restant de l’espace creux devait être rempli des sphères miniatures qui étaient restées après l’attaque de leurs sœurs géantes.

Je dois dire qu’à ce moment nous avions une folle envie de destruction, de réduire cette chose à l’état de ferraille, et ce sans attendre. Nous ne l’avons pas fait, alors que nous avions déjà des outils dans les mains, un restant de raison l’a emporté à ce moment.

Bien nous en a pris ! Idrasseva avait fait des merveilles avec les commandes de la sphère, et surtout avançait à grand pas dans la compréhension de leurs symboles et des mots les plus simples. Peu à peu elle se rendait maître de la machine.

Elle avait pu localiser assez facilement le cœur, et analyser le combustible, une sorte de matériau radioactif froid, pratiquement inépuisable à son avis. Nous étions donc tranquilles de ce côté-là, nous pourrions voyager sans avoir à nous soucier de cet aspect du problème.

Il était resté isolé dans son habitacle étanche, nous n’avions rien à craindre non plus.

Son attention s’est ensuite portée sur le laser, alors même que nous envisagions de le détruire purement et simplement et nous en a empêchés.

D’après son analyse, il tenait aussi une place importante dans le système de navigation. Elle n’était encore sûre de rien, et voulait avoir le temps de finir.

Un problème néanmoins plus urgent requérait notre attention : la sphère,  attirée par sa planète mère, menaçait de descendre très rapidement  vers la couche atmosphérique, occasionnant de gros dégâts à notre véhicule improvisé, et nous grillant à l’intérieur par la même occasion.

Nous avons tenu un conseil rapide, pour finalement tomber d’accord ;
Nous  allions nous servir de la sphère pour rentrer chez nous. Le Star Explorer avec un équipage réduit suivrait de près. En attendant, Idrasseva l’avait stabilisée.

Il fallait donc nous organiser, et pour commencer, régler la question de l’oxygène, puis celle des vivres. Il n'y avait pas tant de solutions, il fallait retourner à la surface. Là, il suffirait d’ouvrir les sas pour avoir l’air nécessaire. Après c’était question de recyclage, rien de très compliqué.

Quant aux vivres et l’eau, nous avions remarqué plusieurs ruisseaux, et des fruits en quantité dans cette jungle sans animaux. Bien sûr il faudrait analyser, mais nous avions bon espoir. Idrasseva à pris les commandes, je me retrouvais dans la position de second à ses côtés, ce qui m’aurait beaucoup plus amusé en d’autres circonstances. Le poste de pilotage se trouvait juste sous la coque, avec une ouverture sur l’extérieur faite d’une espèce de cristal transparent.

Lentement la sphère a pivoté sur elle-même, puis s’est dirigé vers la planète, suivant un angle bien calculé. Nous étions restés seuls, je ne voulais pas faire courir de risques inutiles au restant de l’équipage. Ils avaient donc regagné le bord du Star explorer, et attendaient sagement la suite des opérations. L’entrée dans l’atmosphère a été exécuté de main de maître, et rapidement j’ai revu le somment des arbres, toute cette nature si particulière, qui maintenant allait devenir notre alliée.

 Quand j’y repense… qu’aurions nous fait sans Tamara ?

Elle a localisé une clairière dans l’épaisseur de cette forêt  et a dirigé la sphère vers cet endroit. Pour la deuxième fois en quelques heures, je me retrouvais sur cette planète ennemie. Difficile de la considérer ainsi, à cette heure d’un crépuscule doux, sans bruit autour de nous.

 

 

A suivre !

 

Pour la communauté de Lénaïg  "histoires à suivre, feuilletons ..."

 

Publié dans Le voyage

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
<br /> à suivre ; bises<br />
Répondre
J
<br /> Bonjour Hauteclaire...  à des années lumière !   Merci à toi de nous emmener autrement sur la blogo !<br /> Bizzzzzzzzzzzzzz<br />
Répondre